Des routes nationales parées pour l’hiver
La neige et le verglas peuvent vite devenir un cauchemar pour les usagers de la route. Pour éviter un tel scénario sur les routes nationales, les unités territoriales mandatées par l’OFROU garantissent un service hivernal très réactif.
Article originellement publié le 21 décembre 2023 et republié le 21 novembre 2024.
Au petit matin de ce dernier jour de novembre, il neige sur le site de l’unité territoriale VII à Urdorf, à l’extrême ouest du canton de Zurich. L’activité est intense autour de l’imposant silo à sel sur le terrain du centre d’entretien ; on y voit plusieurs engins sur lesquels sont montées de grandes lames. La première intervention hivernale majeure de la saison 2023/2024 a commencé.
Rattachées aux cantons, les unités territoriales assurent l’entretien courant des routes nationales sur mandat de l’OFROU. Cette tâche aux multiples facettes comprend notamment le service hivernal. Ce dernier est difficile à planifier pour diverses raisons : d’une part, personne ne sait plusieurs semaines à l’avance quand il sera nécessaire et, d’autre part, quand on a besoin de lui, son intervention est requise partout à la fois et aussi simultanément que possible. Cela signifie qu’il faut non seulement garder un œil en permanence sur la météo et sur les systèmes d’alerte précoce de verglas, mais également être en mesure de mobiliser rapidement un important dispositif logistique et humain pour dégager les routes nationales enneigées ou verglacées dans les délais applicables. Pour ce faire, entre octobre et mars, l’unité territoriale met spécialement en place un service de piquet opérationnel 24h/24, 7j/7, qui garantit en dehors du travail diurne et nocturne par équipes un temps de réaction aussi court que possible jusqu’au déclenchement de l’intervention du service hivernal. À titre indicatif, l’une des règles veut que le réseau routier soit dégagé dans un délai de deux heures après le début de l’intervention, elle-même déclenchée dans l’heure suivant la convocation par le chef de piquet ou le chef d’intervention. Toutefois, dans la pratique, cet objectif n’est pas toujours facilement réalisable, essentiellement en raison des conditions de circulation variables. Ces principes doivent donc être considérés davantage comme des points de référence que comme des normes absolues.
Le temps, un critère important parmi d’autres
Le mandat que l’OFROU confie à l’unité territoriale définit ce que le service hivernal doit garantir sur les routes nationales. Non seulement il règle des critères temporels, mais il établit aussi une distinction entre différentes prestations, telles que le déneigement ou la lutte contre les chaussées glissantes. D’un point de vue technique, cette dernière est subdivisée en plusieurs catégories, telles que plaques de neige tassée, plaques de givre, plaques de glace ou verglas (pluie verglaçante). Même si le service hivernal est en soi une tâche routinière à bien des égards, il n’en demeure pas moins complexe. Des pannes de véhicules, des accidents avec des automobilistes distraits ou de brusques changements de temps peuvent causer des problèmes que le centre d’entretien compétent doit être en mesure de résoudre rapidement.
Mais revenons au centre d’entretien d’Urdorf. Les premiers véhicules sont déjà de retour de leur tournée, lors de laquelle ils épandent du sel ou, en cas de verglas, de la saumure. Ces produits sont utilisés selon le principe « autant que nécessaire, mais aussi peu que possible » afin de ne pas polluer inutilement l’environnement. En présence de verglas, la quantité standard déversée est de 15 grammes de saumure par mètre carré. Ce jeudi-là, les chutes de neige se sont transformées en pluie au cours de l’après-midi, rendant le service hivernal en grande partie inutile le jour suivant. Quelques jours plus tard, la neige a fait son retour, cette fois-ci en beaucoup plus grandes quantités.
Zum Problem Misox:
“Es gibt eine einfache, aber sehr effektive Lösung: Den Gotthardtunnel, je nach Verkehrsaufkommen, in einer Richtung 2-Spurig befahren. Gegenrichtung über den Pass. Würde die Leistung verdreifachen, da keine Rotlichtphasen notwendig sind. Die Belüftung würde durch die Fahrt in einer Richtung durch die Autos ergänzt .”
Peut on dépasser un chasse neige ??
Cher Monsieur Torti,
Il n’existe pas d’article de loi interdisant expressément le dépassement d’un chasse-neige en service. Il convient toutefois de respecter les obligations générales de prudence et les règles de circulation lors du dépassement. Le dépassement n’est autorisé que si l’on est sûr que l’espace nécessaire est dégagé, la visibilité suffisante et qu’aucun obstacle ne se trouve devant le véhicule qui précède.
Les véhicules qui déblaient la neige ou qui salent la chaussée verglacée dégagent la route des obstacles. Les automobilistes qui dépassent de tels véhicules en action prennent le risque de se retrouver sur une route peu ou pas praticable après le dépassement. Selon les cas, ils gênent ainsi les travaux de déneigement et le véhicules qui suivent le chasse-neige.
Il faut en outre tenir compte du fait que les opérations de déneigement comportent certains dangers (projection de neige et de glace, mauvaise visibilité en raison de la neige soulevée, encombrement de la lame du chasse-neige, etc.) Dans de nombreux cas, les conditions pour un dépassement sûr ne sont donc pas réunies. Nous recommandons donc de rester derrière les véhicules du service hivernal. Ceux-ci s’emploient à rendre la route plus sûre pour tous.